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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 15:04

 

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"Rencontres avec Samuel Beckett" de Charles Juliet (disponible à la Bibliothèque)

 Editions P.O.L - 1999

Résumé chez l'éditeur

Ce livre contient le récit des quatre rencontres de Charles Juliet avec Samuel Beckett, en 1968, 1973, 1975 et 1977. La parole de l’écrivain – le récit de ses doutes, l’histoire de sa longue ascèse – y est scrupuleusement recueillie mais ses gestes, ses regards y sont aussi décrits avec précision, ses attitudes, tout ce qui faisait de lui un homme hors du commun, plongé dans une recherche sans terme ni bornes, immédiatement sensible à sa lecture comme à son contact. Les premières pages     

 

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"Potes pour la vie" d'Ingvar AmbjØrnsen  (disponible à la Bibliothèque)

Editions Gaïa - juin 2012

Traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud

4ème de couverture

Elling et Kjell Bjarne se sont rencontrés au « centre de cure et de convalescence » de Brøynes — bref, un institut psychiatrique. Épaulés par Frank, leur tuteur, ils prennent un appartement en ville et luttent pour faire leur grand retour dans la société. Mais leur champ de bataille est vaste. Apprivoiser le téléphone demande de l’apprentissage, sortir de chez soi est un combat ! Tous les quinze jours, Frank vient s’assurer que tout se passe pour le mieux. L’occasion d’une virée en ville entre potes, cinéma, pizzeria. La belle vie !
Si Kjell Bjarne est un mufle qui ne pense qu’à la bouffe et aux filles, Elling est légèrement plus hyper nerveux. Les deux compères construisent un équilibre fragile : l’existence est effrayante, mais supportable, à petites doses.
Un récit tragi-comique sur le fait d’oser descendre dans la rue et se confronter à la vie du dehors. Voyelle a aimé

 

Ingvar Ambjørnsen est né en 1956 à Larvik, en Norvège. Il rencontre un grand succès depuis les années 80. Considéré comme l’un des plus grands nouvellistes norvégiens, Ingvar Ambjørnsen est aussi l’auteur de livres et romans policiers pour la jeunesse et a publié dix-neuf romans à ce jour. Il vit à Hambourg, en Allemagne . Les premières pages en PDF        


 

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Martin des colibris d'Alain Serres - Illustrations de Judith Gueyfier (disponible à la Bibliothèque)

Editions Rue du monde - 2008

Album jeunesse à partir de 7 ans

Résumé de l'éditeur

es yeux cherchent toujours des oiseaux dans le ciel. Et sa main s'applique à les dessiner sur les pages de ses cahiers. Martin est un enfant qui rêve d'aller à la rencontre de tous les oiseaux du monde et, justement, un bateau va bientôt faire voile vers le pays des colibris... Cette histoire a été imaginée à partir de la grande aventure vécue par le naturaliste René-Primevère Lesson à bord du voilier La Coquille lors de son tour du monde entre 1822 et 1825. Site de Judith Gueyfier

 

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"Bonne Nouvelle" de Jean-François Rottier (disponible à la Bibliothèque)

Edilivre.com - 2011

Résumé

Le héros de ce roman, Joseph Delage, médium et magicien, est incarcéré pour le viol présumé d'une jeune étudiante.
En prison, malgré le soutien d'un jeune prêtre, il découvrira l'ignominie de la jungle humaine.
Dès sa libération, la rencontre d'un enfant de détenu deviendra sa seule raison de vivre au prix d'un rapt et d'une fuite sous la protection de moines conciliants.
Cette histoire d'amour partagé se heurte aux bornes de la loi et aux normes sociales. La foi en l'homme, la foi en Dieu, tour à tour se désagrègent puis se reconstruisent.
Les parias, les sages, les censeurs et les braves gens se côtoient dans le désordre des rencontres. La quête de l'absolu obsède Joseph Delage jusqu'au vertige de sa réconciliation avec l'humanité sans compter que l'absurde du commencement lui offre peu à peu une raison d'espérer.

Jean-François Rottier vit à Fécamp (Seine-Maritime) où il dirige les services municipaux. Il a déjà publié : "Le fantôme de Saint-Waast" aux éditions Bertout en 2001. " Le mystère du grain de blé" aux éditions Jean-Claude Lattès en 2008. " Le crime de la rue Danton" aux éditions du Polar en 2009.

 

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"Smara - carnets de route d'un fou du désert" de Michel Vieuchange (disponible à la Bibliothèque)

Editions Phébus - 2004 -

4ème de couverture

Journal de voyage, posthume, publié deux ans après la mort de M. Vieuchange (1904-1930), où il fait le récit de sa traversée du Sahara mauritanien. Il mourra après 1.400 km de marche, atteint de dysenterie, épuisé par la faim et la soif. Arthur Rimbaud (celui du Harrar) et la petite Isabelle Eberhardt avaient un frère et nous l'avions oublié ! Michel Vieuchange, dont les carnets furent publiés en 1932, soit deux ans avant sa mort survenue à l'issue d'un voyage insensé au coeur des solitudes mauritaniennes, est en effet de ces poètes de l'errance dont le dernier mot et l'accomplissement ultime obéissent à la seule injonction du désert.
Et pourtant Smara, récit parfaitement météorique, avait été salué à sa sortie par quelques admirateurs considérables : Paul Claudel, Louis Massignon, Émile Benveniste - et le jeune Théodore Monod.

 

"Mais jamais amant n'a couru au rendez-vous accordé par sa maîtresse d'un cœur plus impétueux et plus abandonné que ce jeune homme, dont j'ai reçu mission de présenter au public le journal de découverte et d'agonie, n'a désiré cet endroit sur la carte au milieu de solitudes inhumaines où d'imperceptibles italiques forment les deux syllabes : Smara. Rien ne lui coûte, la fatigue, le danger, la faim, la soif, la nourriture grossière, l'eau pourrie, la vermine, les sables et les feux de l'Enfer. Il donne tout son argent, il se confie tout seul à quelques brigands dont la langue même lui est inconnue. Il passe des heures roulé dans un ballot, lié par les quatre membres comme une bête qu'on sacrifie. Une première tentative échoue ; il recommence et réussit. Ce n'était pas payer trop cher le droit d'errer pendant deux heures dans ce village fait de quelques tas de pierres amassées par les nomades et déjà évacué par eux. Ce n'était pas trop cher, car celle-là qu'il désirait a été fidèle au rendez-vous. Il n'a pas plus tôt gravi la selle de son chameau comme un trône de torture, il n'a pas plus tôt dirigé vers le Nord les naseaux de cet animal douloureux, qu'il a reconnu sur sa bouche ce baiser glacé et au fond de ses entrailles ce frisson dévastateur. La route qu'il a faite dans la contraction de l'espérance, il la refait dans celle de l'agonie. Mais l'intelligence et l'attention restent éveillées dans ce corps indomptable, vidé par la dysenterie et secoué par l'affreux galop d'une bête elle-même à moitié morte : jusqu'au dernier moment la boussole, la montre, le crayon relèvent tous les détails et tous les fléchissements à travers le vide de l'inestimable itinéraire ; le regard pur et acéré perce, domine les êtres obscurs qui l'entourent. Il arrive enfin, il tombe expirant entre les bras de son frère, un avion emporte jusqu'à la couche suprême ce triomphateur épuisé. Lui seul comprend ce qu'il a fait, il a rempli sa destinée, il a fourni d'un seul coup ce qu'on attendait de lui, le plus pur de son sang, la moelle de son intelligence et de sa volonté. Il ne pouvait pas faire plus." Paul Claudel

 

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"Légendes du Guatelama" de Miguel Angel Asturias (disponible à la Bibliothèque)

Editions Folio - 1985

traduction  de l' espagnol par Francis de Miomandre

Le mot de l'éditeur

L'écriture poétique et baroque de Miguel Angel Asturias, teintée de surréalisme, donne à ces légendes force et magie. Loin de prétendre à l'exactitude, Asturias réinvente les anciens mythes de son pays et plonge le lecteur dans un monde ensorcelant où, comme le dit Paul Valéry, «le volcan, les moines, l'Homme-Pavot, le Marchand de bijoux sans prix, les "bandes d'ivrognesses dominicales", les "maîtres mages qui vont dans les villes enseigner la fabrication des tissus et la valeur du Zéro" composent le plus délirant des songes.»

 

 

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"La réparation" de Colombe Schneck (disponible à la Bibliothèque)

Editions Grasset - 2012

4ème de couverture

« Je me suis d'abord trompée. Je me disais c'est trop facile, tu portes des sandales dorées, tu te complais dans des histoires d'amour impossible, tu aimes les bains dans la Méditerranée et tu crois qu'une fille comme toi peut écrire sur la Shoah ? Car c'est bien de cela qu'il s'agit. La petite Salomé, dont ma fille a hérité du beau prénom, mon arrière grand-mère, mes oncles et tantes, mes cousins, vivaient en Lituanie avant la guerre. Ils appartenaient à une communauté dont il ne reste rien. »

Que s'est-il vraiment passé dans le ghetto de Kovno en 1943 ? Et pourquoi cette culpabilité en héritage ?
Dans ce roman-vrai, Colombe Schneck remonte le temps et fouille les mémoires. Jusqu'à la découverte d'une vérité bouleversante.

 

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"Les raisons de mon crime" de Nathalie Kuperman 

Editions gallimard - 2012

4ème de couverture

«Elle n'avait pas eu une vie facile. Elle passait les détails, mais ce qu'il fallait qu'il sache, et puisque ça lui viendrait aux oreilles un jour ou l'autre elle devait le lui dire, c'est que les quatre hommes qu'elle avait aimés depuis son divorce étaient morts. Maurice faillit s'étrangler.
Ils sont morts de quoi?
De mort naturelle, pardi!
Et ce fut elle qui s'étrangla de rire. Maurice la regardait, de plus en plus fasciné. Cette femme était exactement la femme dont il rêvait.
Bon, maintenant que tu sais, tu restes?
Tu veux bien de moi?
Et comment!
Ils se tapèrent dans la main comme pour conclure une bonne affaire (et Maurice n'osait croire qu'il venait de croiser l'amour une seconde fois, de façon si brutale, si forte, si rapide).»

 

En retrouvant des années plus tard une cousine perdue de vue, la narratrice se trouve plongée dans un univers qui l'effraie et la fascine jusqu'au vertige. Les personnages de ce nouveau roman de Nathalie Kuperman sont impressionnants de brutalité, presque de sauvagerie, et pourtant bouleversants de franchise, d'humanité blessée.

Les premières pages

 

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"L'île des oubliés" de Victoria Hislop (disponible à la Bibliothèque)

Editions Les escales -2012

Résumé chez l'éditeur

Saga familiale bouleversante et vibrant plaidoyer contre l'exclusion, ce roman d'évasion plein d'émotion et de suspense nous emporte sur une île au large de la Crète, Spinalonga, l'île des lépreux.

Alexis, une jeune Anglaise, ignore tout de l'histoire de sa famille. Pour en savoir plus, elle part visiter le village natal de sa mère en Crète. Elle y fait une terrible découverte : juste en face du village se dresse Spinalonga, la colonie ou l'on envoyait les lépreux... et ou son arrière-grand-mère aurait péri.

Quels mystères effrayants recèle cette île des oubliés ? Pourquoi la mère d'Alexis a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la bouleversante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets... Le premier chapitre

 

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" Le Tigre - Une histoire de survie dans la taïga" de John Vaillant (disponible à la Bibliothèque)

Editions NOIR sur BLANC - 2011 -  Prix Nicolas Bouvier 2012

Traduit de l'anglais ( Etats Unis) par Valérie Dariot

4ème de couverture

« Tandis que, dans la clairière, l’homme distingue les contours familiers de sa demeure, son chien se met soudain à l’arrêt. Ils chassent ensemble depuis longtemps et l’homme n’a aucun mal à comprendre qu’une créature rôde aux alentours de la cabane. Alors dans la nuit noire retentit un grondement qui semble venir de partout à la fois. »
Hiver 1997. Un habitant d’un village isolé dans les forêts de l’Extrême-Orient russe, proche de la frontière chinoise, se fait dévorer par un tigre de Sibérie. Le comportement quasiment humain du fauve laisse à penser qu’il poursuit une sorte de vengeance. Iouri Trouch et ses hommes de « l’inspection Tigre » se lancent sur la piste du dangereux animal, afin d’éviter de nouvelles victimes.
John Vaillant suit l’équipe d’inspecteurs dans leur traque du tigre, à travers la forêt dense et le froid mordant. La population de cette région, minée par la pauvreté et les dures conditions de vie, s’est tournée vers le braconnage et l’abattage illégal de la forêt pour survivre. Elle a contribué à la disparition progressive du tigre de l’Amour, qui figure aujourd’hui sur la liste rouge des espèces menacées en Russie.
À travers ce récit d’aventure haletant, basé sur une histoire vraie, Vaillant révèle la dévastation économique, culturelle et environnementale de la Russie post-soviétique. Il signe là un livre puissant, dans la veine de Dersou Ouzala, sur les rapports entre l’homme et la nature sauvage, ainsi que sur les limites de l’exploitation du milieu naturel.

John Vaillant collabore à divers journaux et revues, comme The New Yorker, The Atlantic, National Geographic. S’intéressant aux frictions entre l’homme et son milieu naturel, il a voyagé à travers les cinq continents. Il vit aujourd’hui à Vancouver.

Voyelle a aimé aussi

 

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"Accabadora" de Michela Murgia (disponible à la Bibliothèque)

Editions Seuil - 2011

Traduit de l'italien par Nathalie Bauer

4ème de couverture

Dans un petit village sarde, la vieille couturière, Tzia Bonaria, accueille chez elle Maria, « cédée » bien volontiers par une veuve d’humbles origines. Elle offrira à sa « fille d’âme » son métier et des études, choix audacieux pour une femme dans cette Sardaigne des années cinquante.

Maria grandit entourée de soins et de tendresse; mais certains aspects de la vie de Tzia Bonaria la troublent, en particulier ses mystérieuses absences nocturnes. Elle ignore en effet que la vieille couturière est, pour tous ses concitoyens, l’ accabadora, la « dernière mère ». Le jour où ce secret lui sera dévoilé, sa vie sera définitivement bouleversée et il faudra bien des années pour que la « fille d'âme » arrive enfin à pardonner à sa mère adoptive.

Dans une langue poétique et essentielle, Michela Murgia décrit les plis et replis les plus intimes du rapport très singulier unissant la vieille Tzia Bonaria et la jeune Maria, dans une Sardaigne atemporelle, aux us et coutumes fascinants.

Michela Murgia est née à Cabras en 1972. En 2006, elle a publié Il mondo deve sapere, le journal tragicomique d'un mois de travail dans un call center (dont Paolo Virzì a tiré un film). Avec Accabadora, traduit en quinze langues, elle a obtenu le prix Campiello 2010. Les premières pages

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"L'enfant de Noé" d'Eric-Emmanuel Schmitt (disponible à la Bibliothèque)

Editions Albin Michel - 2004

Résumé de l'éditeur

« – Nous allons conclure un marché, veux-tu ? Toi, Joseph, tu feras semblant d’être chrétien, et moi je ferai semblant d’être juif. Ce sera notre secret, le plus grand des secrets. Toi et moi pourrions mourir de trahir ce secret. Juré ?
– Juré. »
1942. Joseph a sept ans. Séparé de sa famille, il est recueilli par le père Pons, un homme simple et juste, qui ne se contente pas de sauver des vies.
Mais que tente-t-il de préserver, tel Noé, dans ce monde menacé par un déluge de violence ?
Un court et bouleversant roman dans la lignée de Monsieur Ibrahim… et d’Oscar et la dame rose qui ont fait d’Eric-Emmanuel Schmitt l’un des romanciers français les plus lus dans le monde.

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